Eric NEUPLANCHE présente Capital Croissance, un Fonds d’investissement généraliste.
Eric NEUPLANCHE présente Capital Croissance, un Fonds d’investissement généraliste.
Retranscription des termes de la vidéo :
Q : « Est-ce que vous pouvez nous présenter CAPITAL CROISSANCE ?
R : CAPITAL CROISSANCE est un fond d’investissement, un fond d’entrepreneurs puisqu’on est financés par des entrepreneurs, que j’ai fondé il y a 2 ans maintenant. On investit dans des PME françaises avec l’argent d’investisseurs français. On a 70 millions d’euros sous gestion pour investir dans une dizaine d’entreprises françaises.
Q : Investissement, donc quel est votre métier d’investisseur ?
R : Notre métier d’investisseur est assez vaste. Tout d’abord, il faut trouver les sociétés, les analyser, et ensuite, une fois qu’on a investi dans la société, les accompagner pendant une durée qui, généralement, varie entre 4 et 6 ans, être un partenaire du dirigeant dans ses problématiques. On ne gère pas les sociétés, c’est le management des sociétés qui gère, on est simplement actionnaires, mais notre métier consiste à, effectivement, conseiller, accompagner la PME.
Q : Et dans quel type de sociétés investissez-vous ?
R : On est un fond généraliste donc il y a quelques critères. Le critère de taille tout d’abord, puisqu’on est sur des PME qui sont entre 5 et 50 millions de chiffre d’affaires ; un critère de rentabilité : on ne fait pas de sociétés non rentables, donc c’est 1 million d’euros de résultat au moins ; et en revanche, comme on est généralistes sur le plan sectoriel, on peut regarder tout type de secteurs sauf la biotech ou la high-tech qui demandent une connaissance particulière. En revanche, on regarde des sociétés de service, des sociétés de distribution, des sociétés industrielles, des sociétés de logistique, d’internet… Tout secteur.
Q : Comment ça se passe concrètement avec le management ?
R : Avec le management, il y a un cadre formel qui est défini à l’origine, une fois qu’on a décidé d’investir, on pose le cadre de nos relations avec le management à travers un pacte d’associés, formellement. On est administrateurs des sociétés et il y a un conseil d’administration qui se tient généralement à une fréquence d’environ tous les trois mois. Ça c’est pour le cadre formel.
Le plus fréquent de nos relations, c’est le cadre informel, c’est-à-dire le patron qui nous appelle ou nous qui l’appelons quand il y a un sujet de discussion ; ça va du recrutement d’une personne à un projet d’investissement, au développement à l’export, une croissance externe,… Tous les sujets stratégiques de l’entreprise.
Q : Et quelle est votre valeur ajoutée finalement ?
R : Bien sûr on apporte de l’argent en premier lieu, mais ce n’est pas notre première vocation. Notre première vocation, elle est d’être un partenaire actif du management. On est sur des petites sociétés encore une fois, en règle générale ce sont des sociétés qui font entre 10 et 20 millions de chiffre d’affaires, avec une équipe de direction qui est au four et au moulin sans arrêt, et donc on est une ressource humaine complémentaire pour lui apporter des conseils, une aide au recrutement, une aide pour faire une acquisition, une aide pour s’implanter dans un pays (en Asie, aux Etats-Unis, au Brésil,…), une aide pour réfléchir à des diversifications de produits, réfléchir à sa stratégie, à son positionnement de prix,… C’est beaucoup de conseils stratégiques, d’organisation, d’amélioration de process interne.
Q : En conclusion, auriez-vous un conseil à donner à un franchisé ou à un franchiseur qui aurait besoin d’investissement ?
R : Nous, effectivement les franchiseurs peuvent nous intéresser et donc le conseil que j’aurais à donner c’est « si vous voulez accélérer votre développement, ouvrir votre capital pour avoir un partenaire qui vous aide au quotidien, pour vous développer à l’étranger ou aller plus vite dans votre développement, c’est très utile. Effectivement, il y a plusieurs fonds qui existent ; il faut bien le choisir, donc passer du temps à prendre des références, comme nous on passe du temps à analyser les sociétés. » Je conseille aussi aux dirigeants de passer du temps à bien cerner la réputation du fond avec lequel il fait affaire, parce qu’il va vivre ensuite 5 à 6 ans avec lui. »