La cessation du contrat peut résulter :
- soit de la décision unilatérale de l’une des parties (résiliation unilatérale) ;
- soit de la décision du juge saisi à cette fin (résiliation judiciaire) ;
- soit d’un commun accord entre l’ensemble des parties (résiliation amiable) ; dans dernier cas, elle pourra – le cas échéant – donner lieu à transaction ;
- soit de la survenance du terme du contrat.
La cessation du contrat peut faire naître des obligations nouvelles, que l’on qualifie le plus souvent sous la terminologie d’obligations post-contractuelles, dont le non respect peut provoquer la mise en oeuvre d'une action indemnitaire et/ou d'une clause d'astreinte.
De plus, en présence d’un contrat entrant dans le champ d’application de l’article L.341-1 du code de commerce, ces obligations post-contractuelles doivent respecter les dispositions de l’article L.341-2 du code de commerce (pour une étude de ces deux textes : cliquez ICI).
Voir notamment sur ce sujet une sélection de décisions consacrées aux conséquences de la cessation du contrat, et nos commentaires :
- Suppression des éléments distinctifs à la cessation du contrat et clause pénale (CA Colmar, 30 octobre 2013, RG n°12/03546)
- Le sort des sous-licences après la résiliation de la licence de marque - CA Paris, 14 février 2013, RG n°12/09190
- Sanction de l’utilisation fautive des signes distinctifs par le concessionnaire - TC Paris, 24 fév. 2012, RG n°09/02275, inédit
- Condamnation du distributeur pour utilisation abusive de l’enseigne - CA Paris, 18 mars 2011, RG n°10/12635
- Cessation de l’utilisation des signes distinctifs après l’extinction du contrat (TGI Paris, ord. réf., 11 juin 2009, R.G. n°09/52384)
- Extinction du contrat de franchise et responsabilité du tiers complice du franchisé (Cass. com., 9 juin 2009, pourvoi n 08- 16.168)